LE FESTIVAL

LES COMPOSANTES


LES CONFERENCES


Les disparités entre l’homme et la femme sont une réalité mondiale ; l’Afrique ne déroge pas à cette évidence. Celles-ci qui se manifestent généralement par des discriminations à l’égard de la femme sont hélas entretenues par des préjugés. Ces stéréotypes tendent à justifier la vulnérabilité des femmes, sous l’angle de défaillances naturelles plutôt que par des facteurs socioculturels ou idéologiques. Très souvent réduite à son statut de mère et d’épouse dans nos sociétés africaines, la femme n’est pas toujours perçue comme une actrice politique et économique, voire comme un agent de développement.


Face à ce constat, le système des Nations Unies incite les Etats parties à prendre les mesures nécessaires, permettant à la femme d’occuper la place qui lui revient de droit. A cet effet, plusieurs Etats Africains ont mis en place de nombreux mécanismes. Le législateur ivoirien a, par exemple, dans la constitution de la deuxième république (août 2000), consacré le principe d’égalité entre l’homme et la femme. Elle interdit également toute forme de violence morale ou physique et de mutilation à l’égard des femmes. Toutefois, en dépit des efforts consentis par les gouvernants pour l’amélioration du statut de la femme, certaines injustices subsistent. Les défis les plus importants à relever demeurent la méconnaissance de l’approche Genre en tant qu’outil d’analyse et d’orientation des décisions et les résistances socioculturelles au sein de la population tant africaine qu’ivoirienne. Les crises sociopolitiques que connaissent nos pays aggravent d’ailleurs cette situation.


Pendant que la Côte-d’Ivoire sort progressivement de la crise post électorale et eu égard à la place prépondérante de la femme en tant qu’acteur essentiel de la vie de notre nation, AFRIKY-MOUSSO s’inscrit dans la dynamique de la cohésion et la réconciliation nationales. Les femmes ont en effet payé un lourd tribut dans ce conflit. La femme étant source de vie, qui mieux qu’elle pourrait préserver cette vie ? Le projet, tout en contribuant à la communication pour le changement des mentalités en faveur de la promotion du Genre en Côte-d’Ivoire, donne une lucarne aux femmes d’ici et d’ailleurs pour montrer leur dimension plurielle. L’évènement vient en outre, en appoint à toutes les initiatives tant des pouvoirs publics que de la société civile, visant à améliorer l’image et la condition de la femme. Les conférences débat constituent un des cadres indiqués pour inciter les participants (institutions étatiques, ONG, particuliers, etc.) à intégrer la promotion du Genre dans leur prise de décision.


Pour cette 3ème édition du festival, au nombre de deux (2), les conférences traiteront des thèmes ci-après :


• CONFERENCE 1 : « Egalité de Genre et autonomisation de la femme dans l’espace UEMOA, quelles réalités ? »
INTERVENANTE : Mme Geogette Zamblé-Balié - Psychologue, Présidente de LEAD AFRICAINES

• CONFERENCE 2 : « Quelles stratégies pour une lutte efficace contre les violences basées sur le genre ? »
INTERVENANTE : Mme KOUE Angèle - Présidente " Genrre-Parité et Leadership Féminin



CONFERENCES DES EDITIONS PRECEDENTES (2015)


  • • CONFERENCE 1 : « Contribution de la femme dans l’économie de l’espace UEMOA. »
  • INTERVENANTE : DAO GABALA Mariam Jacqueline

  • • CONFERENCE 2 : « Violences et discriminations faites à la femme, quelles solutions? »
  • INTERVENANTE : GOGOUA Rachelle


CONFERENCES DES EDITIONS PRECEDENTES (2013)


  • • CONFERENCE 1 : « L’égalité des chances hommes/femmes dans l’éducation et l’emploi : la promotion du genre »
  • INTERVENANTE : YAO Hortense Euphrasie
  • • CONFERENCE 2 : « Persistance des mutilations génitales féminines dans nos sociétés : quelle approche pour éradiquer le fléau ? »
  • INTERVENANTE : GOGOUA Rachelle

LES INTERVENANTES



EXPOSITION D’ART VISUEL


Plate-forme d’exposition, l’exposition d’art visuel AFRIKY-MOUSSO est axée sur ces deux domaines des arts : arts plastiques et artisanat d’art (peinture, sculpture, dessin, design, photographie, poterie, céramique, tissage….)


Le but est de réunir sur un même plateau plusieurs artistes femmes de l’espace UEMOA dont certaines sont déjà connues et d’autres faisant leurs premiers pas, amener le public à découvrir le savoir-faire de ces artistes. L’objectif est de promouvoir les arts visuels par la valorisation et la promotion de la créativité des femmes.


ASSOCIATION DES FEMMES MANGOROS POTIERES DE KATIOLA



La poterie traditionnelle "mangoro" a une place importante dans le patrimoine culturel et artistique de la Côte d'Ivoire.


Les "Mangoros" vivent au centre-nord de la Côte d'Ivoire, dans la région de la vallée du Bandama, essentiellement dans la ville de Katiola (Nord du pays) et dans ses périphéries. Ils partagent le territoire avec les Tagbana. Le peuple est reconnu pour sa particularité à travailler l'argile.


L’Association des Femmes Mangoros Potières de Katiola (AFMPK), est née de la volonté des potières mangoros d’unir leur force pour pouvoir faire face aux enjeux du métier de poterie. Elle compte plusieurs membres et la présidente en est Coulibaly Karidia. Leur agilité leur permet de faire tout type d’œuvres. (Pots de fleurs pour la décoration, soupières pour les repas, boîtes à bijoux, canari, jarres etc…)


FOIRE COMMERCIALE


La foire commerciale d’Afriky-Mousso comme son nom l’indique est une manifestation commerciale, un marché qui se tient durant 3 jours. Les artisans, producteurs et commerçants sont invités à y exposer leurs produits et savoir-faire.

Vecteur de promotion économique, ce rendez-vous d’affaires présente une offre en termes de biens de consommations.

La Foire commerciale d’Afriky Mousso a été créée dans ce sens, afin de soutenir et de promouvoir ces organisations de différents secteurs, de les mettre en réseau et en relation avec d’autres partenaires.

Elle réunit des exposants des secteurs de l’artisanat et de l’agro-alimentaire qui présenteront dans une ambiance conviviale, des produits de qualités dans les domaines suivants :


• Maroquinerie
• Artisanat
• Bazar
• Gastronomie
• Bijoux
• Esthétique
• Vêtements
• Chaussures
• Literie
• Décoration d’intérieur
• Objets de déco
• ….

La foire se tiendra du Jeudi 26 au Samedi 28 Mars 2015. Elle sera installée sur l’esplanade d’entrée du Palais de la Culture Bernard Binlin-Dadié, un espace aménagé de 20 stands. Les stands sont repartis de part et d’autre d’une allée centrale, axe obligatoire emprunté par les visiteurs. L’ouverture du stand fait face à l’allée et les côtés droits et gauches sont contigus à d’autres stands.

Chaque stand a une superficie de 9m² chacun (forme gardens) et aménagé d’une table et d’une chaise, d’un circuit électrique (une ampoule d’éclairage et une prise de branchement.)


DEDICACE D'OEUVRE LITTERAIRE 2015


Pour la 2ème édition, Afriky-Mousso reçoit sur son plateau littéraire Anzata Ouattara.
Vendredi 27 Mars 2015 au Palais de la Culture

Après ses recueils de nouvelles les coups de la vie, « Altiné, mon unique péché », est le titre de la dernière œuvre de Anzata Ouattara. Cette fois, c’est dans le genre romanesque que l’auteure s’illustre avec cette œuvre. Publié par Go Média et les Classiques ivoiriens, « Altiné, mon unique péché », fait la satire de la femme musulmane marginalisée par son conjoint. Celui-ci ayant déserté son foyer pour aller en épouser une autre.



Ceux qui ont déjà lu l’ouvrage disent qu’il est tout aussi croustillant que les différents tomes de « les coups de la vie ».


DEDICACE D'OEUVRE LITTERAIRE 2013


L'Ivoirienne Hamitraoré, une jeune mère de famille de 32 ans raconte dans un roman l'excision dont elle a été victime dans la région de Bouaké en Côte d'Ivoire, à l'âge de 11 ans, un livre qui lui a permis aussi de renaître...


«Le couteau brûlant» est le roman de Hamitraoré publié par Frat-Mat Edition, dans lequel l’auteur dévoile la face hideuse de l’excision. Pourquoi, malgré l’évolution des mentalités, l’Afrique a toujours du mal à se défaire de ce rituel ancestral ? un fléau qui, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, ne cesse de se rependre. Hamitraoré entend apporter sa touche dans cette lutte contre cette pratique.



« Nan Safi, tu sais que depuis des générations, toute jeune fille digne de ce nom doit se faire exciser. C’est un rite d’initiation…Tant que tu n’es pas excisée, tu ne peux pas t’intégrer dans la communauté. Tu seras l’objet de railleries de la part de tes camarades. Et le plus grave, c’est qu’aucun homme ne te demandera en mariage (…) Au-delà de ta personne, c’est la famille qui sera honorée le jour de ta sortie…Pense aussi à moi, je n’oserai plus regarder les gens du village en face si tu persistes dans ton refus. On m’écartera de toutes les décisions concernant le village. Je t’en supplie, ne jette pas la honte et l’humiliation sur notre famille. Aucune femme n’a jamais failli à cette tradition, oui, aucune femme même pas ta mère… » (Page 22).


Tel est l’argumentaire des adeptes de l’excision pour captiver leurs victimes (intégration communautaire, honneur familiale, garantie d’avoir un mari…).


Hamitraoré nous plonge dans l’univers d’une jeune lycéenne victime de l’excision. A la faveur d’un devoir de classe sur l’excision à faire à la maison, Safiatou victime du rite se retrouve, à son corps défendant, aux prises avec son passé. Dans un flash-back adroit, le narrateur nous fait vivre cet épisode douloureux de sa vie où elle a fait connaissance avec ‘’ le couteau brûlant’’. Loin de la ville, dans un village englué par la tradition, elle va être victime de l’excision malgré son désir d’en être épargnée.


Faut-il rédiger ce devoir au risque de revivre ce passé douloureux et de se dévoiler comme « une amputée » ? Avec un courage remarquable, elle rédige le devoir et le rend au prof. Une libération, une victoire sur le passé !


Dans cet ouvrage de 70 pages, Hamitraoré nous fait découvrir à travers l’histoire de cette jeune lycéenne, l’ampleur du drame de l’excision, de l’excisée et ses effets abominables : les moqueries, la frigidité, la psychose de l’acte sexuel, la stérilité, la fistule vésico-vaginale, les mst, la mort. L’écriture du livre « Le Couteau Brûlant » se veut un acte de libération et d’exorcisme. Ce livre, au-delà de la libération qu’il apporte à l’auteur, vise à baliser le chemin de l’avenir de la jeune fille en mettant en lumière la face hideuse de l’excision.


CONCERT DE CLOTURE


Un concert dans la soirée marque la clôture du festival. La programmation musicale est éclectique, riche et variée avec un plateau artistique composé des artistes chanteuses nationales et internationales qui vous feront vibrer aux rythmes déchaînés de leurs mélodies.


Réunir sur un même plateau artistes chanteuses ivoiriennes et de la sous-région pour atteindre l’un des objectifs qui est la promotion de l’intégration des peuples à travers les échanges artistiques et culturels.


Concert de clôture Afriky Mousso 2015
Samedi 28 Mars- l’Espace Lagunaire du Palais de la Culture Bernard Binlin-Dadié
Les artistes pressenties :
• MAMOU SIDIBÉ (MALI)
• MARÉMA (SENEGAL)
• PAMIKA (BURKINA FASO)
• MADOU (BENIN)
• HONAKAMY- SANA KONE - MICHELLE DJALYE- FEMMES BATTANTES (CÔTE D’IVOIRE)